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L'image publique : Son fonctionnement + 5 conseils


FLaberge Communication - L'image publique Son fonctionnement + 5 conseils

L'image dans la vie quotidienne

Nous avons toustes une idée de ce que nous voulons laisser comme impression chez les gens qu’on rencontre. Parfois, on souhaite projeter une personnalité légère, voire comique, alors qu’à d’autres moments, on se présente sous un jour sérieux, voire intransigeant. Constamment, on adapte la façon dont on se comporte, que ce soit en fonction de l’endroits où on est, des personnes avec qui on interagit, et d’une multitude d’autres facteurs. L’image qu’on construit de soi est le résultat de l’amalgame entre ce que l’on projette et la perception qu’en a la ou les personnes à qui on s’adresse.

Dans notre vie personnelle, on analyse tout ça soi-même, à l’aide des réactions de notre entourage, de celles des personnes avec qui on a interagi et bien sûr, de notre feeling! On analyse les échanges qu’on a eus, on demande l’opinion des autres et on se construit une idée qui peut on non nous porter à adapter nos comportements.

« Ai-je été suffisamment convaincant pour obtenir cet emploi? »
« Est-ce que je me suis bien comporté devant les parents de l’élu.e de mon cœur? »

Et toutes ces questions qui peuvent même nous empêcher de dormir!


L'image publique

Lorsqu’on transpose le tout dans le domaine public, la dynamique est similaire mais on y ajoute un élément déterminant : le public! Toutes ces personnes qui assistent à la multitude d’actions que vous ou votre organisation posez, se construisent une image de vous ou de celle-ci, à chaque fois que vous interagissez avec ou devant elles. L’image publique construite par une personnalité ou une organisation est le résultat de l’assemblage de tout ce qu’elle projette avec la perception de l’ensemble du public. Et par public, on doit comprendre l’ensemble de l’auditoire qui a été témoin, d’une manière ou d’une autre, de vos actions, incluant les médias. Oui, ça commence à faire beaucoup!

On l’entend et on le lit partout. Avec les nouvelles technologies, nous sommes maintenant dans une ère où l’information est propulsée de toute part et par quiconque. Un communiqué, un échange ou même un regard peut être diffusé, repris, commenté et bien malheureusement, déformé.
L’analyse et la gestion de l’image publique sont ainsi beaucoup plus complexes que celles de notre image personnelle (qui elle-même peut être assez prenante, avouons‑le! 😉).
Voici 5 conseils en lien avec la construction et la gestion de votre image publique, ou de celle de votre organisation.

Méfiez-vous surtout... de vous!

Plusieurs craignent les journalistes et leurs questions pièges, avec raison bien sûr. Il n’est jamais agréable d’être sous les projecteurs et de ne savoir quoi répondre ou pire, de ne pas vouloir répondre. L’objectif ultime des journalistes est de présenter la nouvelle la plus accrocheuse et s’il y a chute, il y a de fortes chances que c’en soit une. Leur accorder le pouvoir de vous faire chuter est cependant infondé. Soyons réalistes, au bout du compte, ce seront vos réponses que vous remettrez en question, et non leurs questions.

Peu importe la situation, ce que vous contrôlez, ce sont vos actions ainsi que vos réactions, et c’est à partir de celles-ci que le public se construira une image. Si votre attention est portée sur la potentielle agressivité des journalistes, votre attitude méfiante et défensive percera l’écran sans même qu’une question ne vous soit posée.

Vous êtes constamment en représentation. Que vous soyez ou non devant une question inconfortable, le risque est présent. On vous analysera même dans des situations exemptes de menaces. Ainsi, journaliste ou pas, c’est une certaine vigilance qui devrait vous accompagner en tout temps, à défaut d’une peur, laquelle serait immédiatement perçue.

Connaissez et agissez en fonction de vos objectifs

Il est facile de se perdre dans les différents contextes de communication auxquels vous serez confronté.e.s. La grandeur de l’auditoire, la renommée du média, la présence d’une vedette ou même de journalistes (😉) peuvent aisément faire en sorte de complètement oublier ce qui justifie votre présence.

Il s’agit d’un conseil d’une simplicité désarmante, mais dont l’application relève davantage de discipline. Avant de sortir, avant d’interagir, prenez une minute pour vous rappeler où vous allez et vos objectifs associés à l’événements. S’il le faut, attribuez ce rôle à une personne de votre entourage. Ce moment vous permettra de recentrer vos actions et, dans bien des cas, de vous outiller afin d’éviter des situations inconfortables.

L’exemple suivant montre une Céline Dion ne craignant aucunement la présence de journalistes ni de leurs questions. Elle en a vu d’autres! De toute évidence, malgré son emploi du temps hyper chargé et sa présence à de nombreux événements de la sorte, elle y connait très bien le contexte de l’événement, qu’elle rappelle d’ailleurs à l’interviewer, ainsi que les raisons pour lesquelles elle y participe. Une courte interaction (non traduite en français, mes excuses) mais dont la force est hors du commun!

Interagir en public, c'est aussi poser une action

En public, on ne fait rarement que parler pour parler. Lorsqu’on interagit, on a une ou plusieurs intentions et on en laisse des traces. Plusieurs objectifs peuvent guider nos actions : raffiner son image (avoir l’air plus sympathique, par exemple), se positionner, promouvoir un produit, argumenter, etc. On en a parlé au dernier point, c’est très bien!

Une étape de plus est de se questionner sur les actions qu’on pose lorsqu’on interagit pour atteindre ces objectifs. Plus souvent qu’autrement, il y a ce que l’on dit, et il y a ce que l’on fait en le disant. Pour bien discerner le tout, je propose de relire ou faire réviser votre document, allocution, communiqué ou toute autre communication, sous un point de vue différent, en vous mettant à la place de vos différents publics, particulièrement celui qui ne vous connait pas, qui n’a jamais entendu parler de vous.

C’est entre autres à ce moment que je vous propose de vous poser la fameuse question sur laquelle je ferai prochainement un article complet :
De quoi j’ai l’air?
… pour la personne à qui je m’adresse?
… pour le public qui me connait?
… pour les gens qui entendent parler de moi pour la première fois?

Ce qui m’amène au prochain point!

Confrontez vos communications

Lorsqu’on prépare une communication, on souhaite certainement plaire, du moins la majorité du temps. Certes, vous aurez à produire un message qui répondra aux attentes de vos allié.e.s. et c’est une priorité. Cependant, ce ne sont souvent pas les personnes déjà convaincues qui tenteront de déformer votre message, ou de le réfuter. Ce sont plutôt vos adversaires.

Gardez-les en tête lorsque vous concevez et révisez vos communications, et jouez à l’avocat du diable en tentant de déformer et réfuter vos propos. Il ne s’agit pas d’un exercice facile puisqu’effectivement confrontant, et il est souvent plus simple de se référer à quelqu’un d’autre pour le faire. Puisqu’on navigue ici dans le domaine de la gestion du risque, et j’y reviendrai dans un article sur le sujet, je conseille ici de demander à une personne neutre qui approchera le tout froidement, sans complaisance ou risque de débats plus personnels. Évidemment, cet exercice ne devrait aucunement empêcher le processus de révision et d’approbation auprès de votre équipe et des personnes qui vous soutiennent déjà.

C’est bien de rayonner, mais c'est mieux de bien rayonner

Des articles présentant des techniques pour atteindre plus de personnes, contribuer aux débats les plus chauds, obtenir plus de clics sur une publication ou avoir plus de visites sur un site, il y en a une tonne. Le quantitatif, ça vend et on ne peut clairement pas l’éviter!

Toutefois, la construction et la gestion de l’image publique impliquent davantage que le nombre d’entrevues, de mentions ou de clics. Indépendamment de leur apport en visibilité, les présences publiques doivent contribuer positivement à votre image ou celle de votre organisation et surtout, ne pas la mettre en péril.

Alors qu’une présence trop forte dans les différents médias peut causer une saturation chez votre auditoire, une seule présence malhabile peut sérieusement affecter votre image ou celle de votre organisation. Le public n’est pas dupe et a des attentes spécifiques en fonction de chacune des émissions qu’il écoute. Il faut ainsi s’assurer d’être au bon endroit, au bon moment et pour les bonnes raisons! N'hésitez surtout pas à demander de l’aide professionnelle pour analyser les demandes que vous recevez, les évaluer pour vous conseiller, adapter votre message en fonction des canaux de communication et de leurs publics et surtout, refuser ou repousser certaines opportunités pour vous!

En savoir plus sur VOTRE image publique

Plusieurs autres facteurs contribuent à la construction et la gestion de l’image publique et tous ne s’appliquent pas à tout le monde ou à toutes les organisations! Il s’agit d’un domaine complexe sur lequel plusieurs chercheur.euse.s universitaires se penchent. C’est d’ailleurs une d’elles qui m’a tout appris!

Le plus simple, et n’hésitez pas à le faire, c’est de m'écrire à francois@flaberge.com ou me téléphoner ou me texter au 438 817-4774. Je vous répondrai en moins de 24 heures et il me fera plaisir de voir avec vous sur quels aspects on peut travailler ensemble!

Surveillez la parution de mon prochain article sur la thématique de l’image publique : De quoi j’ai l’air? Je vous y expliquerai quelques techniques utilisées pour analyser l’image publique et vous y donnerai quelques pistes de réflexion quant à la gestion de la vôtre!

À bientôt, et bonne journée! 😊

François


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